Gravats, béton, plâtre, bois ou encore plastiques, sans parler des solvants ou de l’amiante. Les chantiers, qu’ils soient l’œuvre de société spécialisées dans les travaux publics ou le bâtiment, continuent à générer chaque année en France 250 millions de tonnes de déchets, soit un volume huit fois supérieur à celui des déchets ménagers.
S’il n’apparaît pas évident de limiter ce flot d’encombrants, la profession s’accorde à dire qu’il semble en revanche plus aisé de mettre en place des solutions destinées à mieux gérer l’élimination des déchets. Cela signifie-t-il que sur le segment du bâtiment et des travaux publics : un tournant plus écologique se profile ? Oui, assurément ! La prise de conscience infuse d’autant mieux dans les esprits que la valorisation des déchets de chantiers à hauteur de 70 % est un objectif environnemental non seulement européen mais aussi national, depuis l’entrée en vigueur de la Loi sur la transition énergétique en août 2015.