Donner du vert et de l’air aux villes
Concilier la nécessité de construire de nouveaux espaces urbains (accroissement de la population oblige) à la nécessité de créer, dans le même temps, un cadre de vie sain et végétalisé, c’est devenu une priorité pour les municipalités.
Si la plupart des villes et grandes métropoles comme Lille, comptent déjà des parcs municipaux et autres espaces verts en nombre suffisant, ajouter de la verdure au cœur des villes, en plantant des arbres, en végétalisant les toits, les dalles de béton, ou en créant des potagers partagés par exemple, semble en revanche un besoin urgent pour beaucoup d’autres.
Donner ou redonner du vert à la ville, la végétaliser et lui donner de l’air, plus uniquement pour l’esthétique et l’aspect récréatif, mais avant tout pour répondre à des enjeux climatiques, thermiques et à des enjeux hydrologiques, telles sont les problématiques d’avenir qui, partout dans l’hexagone, participent chaque jour à la métamorphose progressive des zones urbaines françaises.
Plus de 500 écoquartiers livrés ou en cours
L’apparition officielle des écoquartiers en France date de 2005. Ils sont aujourd’hui les symboles citadins les plus visibles du combat en faveur de l’écologie et du bien-être des concitoyens. Ces secteurs s’inscrivent soit le cadre de programmes immobiliers neufs, soit dans le cadre de réaménagements urbains.
Ces écoquartiers, urbains ou périurbains, voire parfois même installés en zone rurale, sont conçus dans le respect des principes du développement durable et des caractéristiques de leurs territoires, selon les textes et principes édictés par une charte du Ministère de la Cohésion territoriale.
En 2017, la France comptait plus de 500 écoquartiers livrés ou en cours de réalisation, dont près de 150 écoquartiers labellisés par l’Etat. Chacun de ces nouveaux espaces se donne l’ambition de combiner la multiplication des espaces verts, l’installation de réseaux d’énergie propres, et l’édification de bâtiments basse consommation. Au total, ces îlots écologiques ont favorisé jusqu’ici la création de 175 000 logements. Tous, en outre, ont pour vocation de favoriser l’usage des transports en commun et toute forme de mobilité innovante et non polluante.